samedi, novembre 30, 2013

NAK, NIQUE, NUQUE, HISTOIRE DE CES COLONNES DE LA TENTATION “ D’AU-DELA ”


Il s’agit de “colonnes”, selon le latin “columna”, lui-même venant de “columen” signifiant ce qui atteint le sommet, l’apogée, et elles sont toutes érigées soit par les hommes, soit en eux-mêmes. Et ceci, sous l’attraction du “Ka”, l’insoupçonné “tropisme céleste” que les naturalistes, soucieux de ne pas utiliser des appellations de forme ésotérique pour ne pas faire perdre de crédit à leurs publications, désignent comme étant un “géotropisme négatif”, ce qui est incorrect parce que la nécessité “directionnelle” d’un tropisme, fait qu’il ne peut justement pas être négatif.

Ce “ka”, qui est celui des Egyptiens, est un exercice résultant de la “métaphysique” que constitue la collectivité “informelle” des humains, laquelle comme telle les “transcende”, et qui les détermine à elle c’est à dire à un “au-delà” de leurs singularités.

A cet instant, il convient de bien envisager selon ses différentes acceptions, les différentes implications de la locution “au-delà”.

Ce Ka qui détermine les humains à un au-delà de leur singularité, les détermine en fait à leur collectivité, laquelle constitue la “dimension supérieure de l’humain”, la seule possible, même si des doctrinaires suprématistes européens mal inspirés, ont prétendu reconnaitre cette dimension supérieure chez des individus, lesquels auraient ainsi été des individus supérieurs, ce qui n’a strictement aucun sens...

Il doit être bien entendu et une bonne fois pour toutes qu’il ne peut exister qu’une dimension supérieure de l’humain, c’est sa “dimension collective”, et que si les sociétés occidentales se sont montrées durant cinq siècles plus efficaces que les autres, ce n’est certainement pas parce que leurs citoyens constituaient individuellement des hommes d’une nature supérieure aux autres, mais tout simplement parce que les règles régissant leurs “collectivités”, se sont révélées plus adaptées dans les conditions qui étaient alors les leurs, que les règles régissant les autres sociétés, et rien d’autre...

Il est donc plus que temps de cesser de rechercher des raisons “naturelles”, dans la génétique des individus, pour justifier des dispositions “culturelles”, celles de la structuration collectives des sociétés...

Cette détermination à sa dimension supérieure sous l’exercice du Ka, est donc une détermination de l’humain à un dépassement de lui-même, afin d’atteindre son excellence, et elle se manifeste par sa tentative d’atteindre les sommets, l’inaccessible, les cieux...

Il est manifeste à ce sujet que les sociétés puissantes et en bonne santé, bâtissent des structures audacieuses, et c’est ainsi que la France de la fin du 19ème siècle, au fait de sa puissance et de sa magnificence, bâtira la Tour Eiffel, que les Etats Unis l’ayant supplanté dans l’entre deux guerre au statut de première puissance mondiale, bâtiront “l’Empire States”. Et, c’est aujourd’hui la Chine qui manifeste sa volonté de primauté en bâtissant la gigantesque tour “ Sky City”, dont la hauteur fut augmentée de dix mètres, pour atteindre les 838m et dépasser ainsi l’actuelle tour “Burg Khalifa” de Dubaï, avec ses 828m.

Les constructions gigantesques de l’Egypte ancienne, qui étaient bien sûr dédiées au monde métaphysique de l’au-delà, objet de sa préoccupation permanente, avec leurs pylônes, colonnades et obélisques impressionnants, ne répondaient pas à une autre détermination que celle-là...

C’est selon cette même détermination que l’humain va progressivement se redresser pour s’établir dans sa station debout, manifestation emblématique de son acquis culturel, au fur et à mesure qu’il va se socialiser, et par le fait, se civiliser, et contrairement à ce que continuent encore de penser certains, cette attitude de l’humain ne doit absolument rien à un quelconque phénomène adaptatif.

En effet, le Ka qui est “métaphysique” en ce sens qu’il n’est pas réductible aux individualités qu’il transcende, mais qui possède forcément une traduction “physique” au niveau de celles-ci sans laquelle il ne pourrait évidemment pas les concerner, possède selon cette physique une résolution “magnétique”. Il se traduit alors par un exercice sur les hématies du sang, dans les réseaux complexes de l’oreille interne selon lesquels nous nous établissons en équilibre, ce qui crée chez l’humain un sentiment de mieux être, selon le sens de son exercice, c’est à dire selon la verticalité, et c’est la raison pour laquelle les humains se sont redressés.

Ka étant le fait exerçant, le fait exercé est dit quant à lui “ak” et, avec un “n” signifiant la particule “de”, dans le sens de “ce qui participe de”, les colonnes érigées selon le Ka étaient dites “nak”. Quant elles étaient de pierre, elles était alors dites “ kar-nak”, autrement dit les “colonnes de pierre”, ce qui avec les autres acceptions du mot “kar”, qui désigne également le “foyer“, et le “sanctuaire” ( il serait trop long de le développer cela ici...), donne comme autre acception cohérente du nom Karnak, qu’il s’agisse alors de celui de Bretagne ( Carnac ), ou de celui d’Egypte, les “colonnes du sanctuaire”...

La colonne vertébrale de l’humain, redressée sous l’action du Ka fut finalement dite quant à elle “nuque”, parce que le terme nak à voyagé depuis l’Egypte à travers l’arabe en devenant “nukha”. Mais cette appellation est réservée aujourd’hui à la seule partie demeurant habituellement visible de cette colonne, celle de l’arrière du cou...

On retrouve dans de nombreuses langues le terme “nak” pour signifier une colonne ou une forme quelconque d’érection, avec une forme dérivée “nike”, pour désigner le sexe en érection qui chez les Grecs, était évocateur de la domination, et par là, de la “victoire”, raison pour laquelle ce mot grec fut repris par une entreprise d’équipements sportifs. Quant à l’argot, il en a fait son affaire avec l’expression “niquer”...

D’autre part, les géants étaient désignés dans les temps anciens par le terme “anak”, et un de ceux-la dit justement Anak, devint l’ancêtre éponyme des “Anakim”, cités dans la bible.

Soyons alors attentifs maintenant dans le fait que si selon l’acception “spatiale” de la locution “au-delà”, il s’agit de l’au-delà des singularités des individus, autrement dit de leur collectivité, dans une acception cette fois “temporelle” de cette locution, qui est inévitable dans un univers où tout possède forcément une résolution ’spatio-temporelle”, il s’agit cette fois de l’au-delà de “l’actualité” des individualités, autrement dit, de leur “avenir”.

L’au-delà c’est “l’avenir”, auquel nous nous trouvons déterminé par le fait de l’exercice sur nous du Ka, qui est donc l’exercice selon lequel nous nous trouvons soumis au temps, et qui comme tel nous sous-tend dans notre “être”.

C’est pourquoi les Egyptologues ont identifié le Ka à “l’âme” de l’individu, mais selon une formulation trompeuse compte tenu de la compréhension qui est habituellement la nôtre du terme “ âme ”. Car si le Ka exerce bien en nous étant “sous-jacent”, il exerce sur nous, donc de l’extérieur de nous, de sorte que cette âme ne se situe absolument pas à l’intérieur des individus comme nous l’envisageons habituellement, à partir des enseignements religieux.

L’attraction du Ka qui crée notre tentation d’au-delà, crée ainsi notre tentation d’avenir, c’est à dire celle de nous prolonger par notre descendance, selon un acte des hommes et par la voie des femmes. C’est donc également selon ce Ka que se trouve établie notre détermination au sexe, avec une résolution contradictoire selon la dualité des sexes, et qui fait que si selon cet exercice, les hommes sont constamment “tentés”, les femmes quant à elle sont constamment “en attente”.

C’est d’ailleurs bien ainsi que le comprenaient les anciens qui dans leur préoccupation quant à la métaphysique de l’au-delà, ont érigé des colonnes en forme de phallus, lesquelles relevaient alors d’un “éros sacré”, celui dont l’objet était la procréation, comme obligation envers l’au-delà transcendant, logique de la pluralité, et la collectivité...

Ce qu’il nous faut retenir de cela c’est qu’aucune tentative d’excellence ne se peut depuis l’exclusion d’une société, et qu’il est inutile d’espérer stupidement cette excellence de la part des exclus confinés dans les “quartiers”, et que la toute première chose à faire avant d’en espérer quoi que ce soit, c’est de les réintégrer...

L’autre enseignement, c’est qu’une société à ce point dissolue comme l’est la nôtre, pour laquelle l’exercice du Ka, logique de collectivité, est au plus bas, ne possède absolument pas les moyen de mettre en œuvre les ambitions qui lui permettraient de sortir de ses difficultés actuelles, et que notre seule chance dans ces conditions de nous en sortir, c’est de procéder tout d’abord et de toute urgence à une très ardente “re-socialisation”, de ce qui doit justement redevenir et demeurer, note société...


Paris, le 30 novembre 2013
Richard Pulvar

jeudi, novembre 28, 2013

La "Charte du Manden" ou "Charte de Kurukan Fuga



Charte datant XIII° siècle, la première déclaration des droits humains connue au monde.Conçue (sans influence étrangère) lors de l'achèvement de la construction de l'empire du Mali par Soundiata Keita.Cette charte s'adresse aux « douze parties du monde ». Elle a donc une vocation universelle selon ses auteurs. Elle comporte sept paroles, qui sont autant d'entêtes d'articles de la charte : Connu aussi sous les noms Donsolu Kalikan (Serment des Chasseurs), Dunya Makilikan (Injonction au Monde),ou plus couramment Manden Kalikan (le Serment du Mandé)

1 . Les chasseurs déclarent :

Toute vie (humaine) est une vie.Il est vrai qu'une vie apparaît à l'existence avant une autre vie,
Mais une vie n'est pas plus "ancienne", plus respectable qu'une autre vie,
De même qu'une vie n'est pas supérieure à une autre vie.

2 . Les chasseurs déclarent :

Toute vie étant une vie,
Tout tort causé à une vie exige réparation.
Par conséquent,
Que nul ne s'en prenne gratuitement à son voisin,
Que nul ne cause du tort à son prochain,
Que nul ne martyrise son semblable.

3 . Les chasseurs déclarent :

Que chacun veille sur son prochain,
Que chacun vénère ses géniteurs,
Que chacun éduque comme il se doit ses enfants,
Que chacun "entretienne", pourvoie aux besoins des membres de sa famille.

4 . Les chasseurs déclarent :

Que chacun veille sur le pays de ses pères.
Par pays ou patrie, faso,
Il faut entendre aussi et surtout les hommes ;
Car "tout pays, toute terre qui verrait les hommes disparaître de sa surface
Deviendrait aussitôt nostalgique."

5 . Les chasseurs déclarent :

La faim n'est pas une bonne chose,
L'esclavage n'est pas non plus une bonne chose ;
Il n'y a pas pire calamité que ces choses-là,
Dans ce bas monde.
Tant que nous détiendrons le carquois et l'arc,
La faim ne tuera plus personne au Manden,
Si d'aventure la famine venait à sévir ;
La guerre ne détruira plus jamais de village
Pour y prélever des esclaves ;
C'est dire que nul ne placera désormais le mors dans la bouche de son semblable
Pour allez le vendre ;
Personne ne sera non plus battu,
A fortiori mis à mort,
Parce qu'il est fils d'esclave.

6 . Les chasseurs déclarent :

L'essence de l'esclavage est éteinte ce jour,
"D'un mur à l'autre", d'une frontière à l'autre du Manden ;
La razzia est bannie à compter de ce jour au Manden ;
Les tourments nés de ces horreurs sont finis à partir de ce jour au Manden.
Quelle épreuve que le tourment !
Surtout lorsque l'opprimé ne dispose d'aucun recours.
L'esclave ne jouit d'aucune considération,
Nulle part dans le monde.

7 . Les gens d'autrefois nous disent :

"L'homme en tant qu'individu
Fait d'os et de chair,
De moelle et de nerfs,
De peau recouverte de poils et de cheveux,
Se nourrit d'aliments et de boissons ;
Mais son "âme", son esprit vit de trois choses :
Voir qui il a envie de voir,
Dire ce qu'il a envie de dire
Et faire ce qu'il a envie de faire ;
Si une seule de ces choses venait à manquer à l'âme humaine,
Elle en souffrirait
Et s'étiolerait sûrement".

En conséquence, les chasseurs déclarent :

Chacun dispose désormais de sa personne,
Chacun est libre de ses actes,
Chacun dispose désormais des fruits de son travail.
Tel est le serment du Manden
A l'adresse des oreilles du monde tout entier.

Youssouf Tata Cissé.

Texte réécrit par Youssouf Tata Cissé dans "Soundjata, la Gloire du Mali", éd. Karthala, ARSAN, 1991

mercredi, novembre 27, 2013

KAR-NOUT-IS, PAR-ISIS, RE-MEN-IS... GLOIRES DU PANTHEON EGYPTIEN...


Il s'agit des villes de Chartres, Paris, et Reims, dont certains historiens nous disent qu'elles doivent leurs noms à des tribus celtiques qui les auraient fondées, les Carnutes, les Parisii, et les Rèmes...

En réalité, c'est l'inverse qui s'est produit, et tout comme les Parisiens doivent leur nom au fait d'habiter la ville de Paris, ces tribus ont tout simplement pris le nom des bourgades, déjà fondées et nommées, et dans lesquelles elles s'étaient installées. Ces bourgades furent constituées autour d'anciens sanctuaires dédiés à des divinités du panthéon égyptien, et sur les vestiges desquels, dans une continuité mystique, logique mais insoupçonnée pour la plupart des croyants, l'église catholique va édifier les plus grands temples de la chrétienté...

Ces sanctuaires ( il y en a plusieurs autres ), furent initialement dédiés à :

NOUT, déesse égyptienne du ciel.
ISIS, mère universelle, épouse et soeur d'Osiris, mère de Horus
RE, dieu solaire égyptien.

IS, concept dont le glyphe le représentant est un "faisceau" de tiges de lotus, correspond au fait de rassemblement, donc au "fait de religion", devenant par extension la "chose sacrée". C'est ce concept qui se retrouve dans le nom d'Isis, laquelle rassembla les parties de son frère Osiris pour lui redonner vie, et qui établit la vocation universaliste de la ville de Paris à laquelle elle à donné son nom...

KAR, est le "foyer", le "coeur", où encore le "sanctuaire". On retrouve ce concept dans Kar-nak, celui de Bretagne comme celui d'Egypte

PAR, est l'enceinte sacrée déterminant l'espace dédié à la divinité...

MEN, est la construction en pierre...

Quant à savoir maintenant pourquoi des divinités du panthéon égyptien se trouvaient célébrées dans cette région qui deviendra plus tard la France, c'est le plus intéressant, le plus passionnant, mais le plus long à expliquer, et ce sera aussi le plus difficile à admettre pour certains, et nous verrons cela plus tard... 

Richard Pulvar

samedi, novembre 23, 2013

"LE « COMBAT DU SIÈCLE » ENTRE JACK JOHNSON ET JAMES J. JEFFRIES



En 1910, l'ancien champion invaincu des poids lourds James J. Jeffries sort de sa retraite et annonce « Je vais combattre dans le seul but de prouver qu'un homme blanc est meilleur qu'un Nègre ». Jeffries n'avait pas combattu depuis six ans et dut perdre environ 100 pounds pour faire le poids. Il semblait avoir le support de tous les blancs américains et de tous les médias, ainsi Jack London écrivit : « Jeffries gagnera sûrement car l'homme blanc a 30 siècles de traditions derrière lui - tous les efforts suprêmes, les inventions et les conquêtes, et, qu'il le sache ou pas, Bunker Hill et Thermopylae et Hastings et Azincourt ».

Le combat eut lieu le 4 juillet 1910 devant 22000 spectateurs sur un ring monté pour l'occasion à Reno (Nevada). On pouvait entendre dans la salle le morceau "All coons look alike to me", un des titres phares du genre de musique Coon song caractérisée par sa présentation raciste des noirs américains. Les promoteurs du combat incitèrent même le public entièrement blanc à chanter « Tuez le nègre ! » avant et pendant le combat. Jeffries alla deux fois au tapis lors des 15 premières reprises de ce combat, ce qui ne lui était jamais été arrivé dans sa carrière. Son encadrement le poussa à l'abandon. Cette victoire de Johnson lui permit d'empocher 60 000 dollars et de faire taire les critiques à propos de son titre face à Burns. Nombre de spécialistes, faisant ouvertement preuve de racisme, n'admettaient pas qu'un boxeur noir fût champion du monde des poids lourds, et considéraient le match Burns-Johnson comme non significatif. Pour eux, Jeffries était le champion invaincu. L'annonce de cette victoire fut marquée par des agressions racistes de blancs sur des noirs à travers tous les États-Unis, principalement dans l'Illinois, le Missouri, l'Ohio, la Pennsylvanie, le Colorado, le Texas et les villes New York et Washington. Le poète noir William Waring Cuney publia un poème pour marquer ces évènements : My Lord, What a Morning. Certains états américains interdirent la diffusion du film du match puis interdirent que les rencontres de Johnson contre des boxeurs blancs soient filmées. En 2005, le film de ce match historique fut placé sur la liste du National Film Registry.

Johnson défraya de nouveau la chronique en épousant une femme blanche. Il dut fuir au Canada puis en France afin d'éviter la prison pour une violation de la loi Mann qui interdit le transport de femmes à travers les états en vue de prostitution ou d'actes dits "immoraux", faits qu'il réfute mais qui le condamnent à 1 an de prison.

Johnson perd son titre le 5 avril 1915 face à Jess Willard lors d'un match disputé à La Havane (Cuba) devant 25 000 spectateurs. Prévu en 45 reprises, ce combat est arrêté après 26 reprises à la suite du KO de Johnson. Il revient aux États-Unis en 1920 où il purge un an de prison pour avoir épousé une femme blanche. Il divorce en 1924 et meurt dans un accident de la route en 1946. Une pièce de théâtre d'Howard Sackler, The Great White Hope (L'insurgé), raconte sa carrière.

vendredi, novembre 22, 2013

D'OU VENAIENT LOINTAINEMENT CEUX DE " CRO-MAGNON "...?


Le terme " mignon " désigne ce qui est "petit", et particulièrement le petit des humains, tel que nous disons qu'il est mignon...

A l'opposé de cela, "magnon" désigne ce qui est "grand", dans le même sens que nous disons "Charlemagne", pour dire "Charles le grand"...
Le nom du site préhistorique "Cro-magnon", signifie donc " Cro le grand ", et toute la question est de savoir le grand quoi ?

Que signifie donc Cro ?

Pour le savoir, il nous faut nous rendre en Afrique de l'Ouest ( hé oui ), et plus précisément en Côte d'Ivoire pour constater que dans la langue des "Baoulés", le mot " Kro ", signifie tout simplement " village ", et se retrouve dans des noms tels que :

Yamossoukro
Mossikro
Yaokro
Okoukro, et bien d'autres...

Cro-magnon signifie donc tout simplement, le " grand village ", et toute la question est donc de savoir comment une appellation d'Afrique de l'Ouest s'est-elle retrouvée en plein milieu de la France, à des époques aussi lointaines ?

Cela vous surprend bien sûr ?

Mais soyez tranquilles je vous donnerai une explication, car il y en a plein d'autres ainsi, mais à cette heure où dans ce pays certains plein d'un mépris qui ne tient qu'à leur ignorance, s'envoient en l'air avec des histoires de singes et de bananes, j'éviterai de tout vous donner d'un coup, car il risquerait d'y avoir des suicides...

Richard Pulvar

samedi, novembre 02, 2013

Le 2 novembre : la Fête des morts


Le 2 novembre est pour les chrétiens la fête des morts, mais dans les faits c'est le 1er novembre, le jour de la Toussaint que l'hommage est rendu aux défunts. 

Cette fête en "Europe" est une survivance de rites païens dont la Samain :" une fête celtique célébrée à la même époque de l'année et qui disparut vers la fin de l'Antiquité, avec la religion druidique. Ce rituel païen fut graduellement remplacé par les rituels de l'Église." 

Mais l'origine de l'honoration des morts, est bien plus ancienne, en rapport avec le Déluge dont toutes les mythologies, les textes religieux, bible et autres font état :"selon le récit de Moïse, le déluge commença, à savoir le 17e jour du second mois, période qui correspond au début de notre mois de novembre (Genèse, 7 : 11). Cette fête, célébrée par les païens qui rejetaient Dieu, "

La fête des morts fut une réaction, une protestation de l'homme contre Dieu qui provoqua le Déluge et la destruction de cette humanité antédiluvienne.

Et à chaque année, par la perpétuation de cérémonies, la mise en lumière des sépultures l'homme se rattache à une humanité dont il n'a plus souvenir...