dimanche, novembre 20, 2005

Les Indiens caraïbes étaient-ils anthropophages ? notes

Notes

1) Certains auteurs, dont Frank Lestringant font la différence entre anthropophagie et cannibalisme. Dans le premier cas, l’anthropophagie est l’acte de manger de la viande humaine en général. Le Cannibalisme équivaut à l’anthropophagie, mais l’ingestion de la chaire humaine se fait dans un cadre ritualisé, signalons que nous ne croyons pas dans la pertinence de cette distinction.
2) Buet (Charles) : Les mensonges de l’histoire ; ed, J. Lefort, Lille, 1889, p. 111.
3) Abbé de Mably : Observation sur les Grecs, ed, Compagnie des Libraires, Genève 1749, in 12.
4) P. Gumella (Joseph) : Histoire Naturelle Civile et Géographique de l’Orénoque, traduite de l’espagnol par M. Erdous, Avignon 1758. p.99.
5) Marquis de Mirabeau (Victor Riqueti) : L’ami des hommes ou Traité de la population, rep de l’ed., de 1755 ou 1756 p. 58, 59.
7) Tableau de gradation
D’un Européen et d’une Indienne viennent les Métis. Deux quarts de chaque partie.
D’un Européen et d’une Métive vient l’espèce Quarterona. Un quart d’indienne.
D’un Européen et de la Quarterona naît l’Ochavona. Une huitième partie de l’Indienne.
D’un Européen et de l’Ochavona sort la Puchuela. Tout-à-fait blanche.
Le processus de gradation se s’arrête pas à ce tableau, on pourrait en faire un quand il s’agit de la
femme européenne, de même que dans les cas ou l’Indien procréerait avec une femme noire ou l’Indienne avec un homme noir, dont les combinaisons aboutissent à pas moins de
7) P. Gumella (Joseph) : Histoire Naturelle Civile et Géographique de l’Orénoque, traduite de l’espagnol par M. Erdous, Avignon 1758. p.110.
8) Anonyme 1771 : Jordanus Brunus Redivivus ou le Traité des erreurs populaires, ed.In pièce philosophique, s I, G. Mori, 1999, p.16.
9) Cesar de Rochefort : histoire morale des îles Antilles de l’Amérique p.396
10) Anonyme 1771 : Jordanus Brunus Redivivus ou le Traité des erreurs populaires, ed.In pièce philosophique, s I, G. Mori, 1999, p.6.
11) L’analogie ne vaut que pour le principe de dégénérescence et de régénérescence, car le mythe de Cronos est éloigné du mythe christique, qui est pour certain est un mythe dionysien et pour d’autres, le Christ ne serait qu’un incarnation de Dionysos ou du dieu égyptien Horus.
12) Buet (Charles) : Les mensonges de l’histoire ; ed, J. Lefort, Lille, 1889, p. 114.
13) Buet (Charles) : Les mensonges de l’histoire, ed J. Lefort, Lille, 1889, p. 113
14) Et pour prévenir toute tentative d’insurrection, il (Ovando) fit traîtreusement saisir, torturer et brûler vifs quatre-vingt-quatre seigneurs de la cour du cacique de Xaragua ; des Indiens, venus en foule pour assister « aux jeu des soldats espagnols, » furent massacrés, et leur reine Anacouanan fut conduite à Saint Domingue, jugée et exécutée publiquement d’après les ordres formels d’Ovando. Charles Buet, id., p. 125.
15) R. P. M. Granados (Rafael) : Historia de Colombia, Medellin, 1953.
16) La vie et les Découvertes de Christophe Colomb par Fernand Colomb, son fils, traduit par Eugène Muller, ed, M. Dreyfous, Paris 1879 ; p. 191.
17) Christophe Colomb, Journal de bord, 1492-1493, Imprimerie Nationale, p. 118
18) La vie et les Découvertes de Christophe Colomb par Fernand Colomb, son fils, traduit par Eugène Muller, ed, M. Dreyfous, Paris 187, p. 136
19) id., p. 188
20) id., 186
21) L’auteur (un cordonnier devenu pasteur) relate dans l’ouvrage, son séjour effectué au sein d’une population d’indiens vivant à l’époque dans la baie de Rio (1557-58); le livre a été rédigé a posteriori. Nous avons découvert après coup qu’il existait une édition de poche : Jean de LÉRY: Histoire d'un voyage en terre de Brésil, éd. Fr. Lestringant, Paris, Le Livre de Poche [Bibliothèque classique, n°0707], 1995.

22) Christophe Colomb était convaincu que la providence lui avait réservé la mission d’annoncer l’Evangile aux nations encore étrangères à la civilisation chrétienne. Il se représentait sont apostolat comme une sorte de confession de la foi accompagnée de dangers sans nombre et périls de toute sorte. En retour de ces travaux incomparables et de ce martyre dont il espérait sortir miraculeusement sain et sauf, comme un nouveau Jean Baptiste par l’huile bouillante, le pauvre marin aspirait à une récompense qui l’aurait glorifié dès ce monde aux yeux de toute la chrétienté. Avec les trésors qu’il attendait de ses découvertes, il avait formé le projet de délivrer le Saint Sépulcre du joug des Musulmans, de rétablir le royaume chrétien de Jérusalem, et d’en faire hommage au pape avec magnanimité… Buet (Charles) : Les mensonges de l’histoire ; ed J. Lefort, Paris 1889 , p. 108.

Aucun commentaire: